Cette semaine on débute avec le troisième album des shame qui, selon leurs propres termes, est « la Lamborghini » du groupe.
Une manière imagée pour décrire la vitesse à laquelle « Food for Worms » a vu le jour ? Possible car les anglais se sont fixé comme objectif de le composer en trois semaines, confiant sa production à Flood (Nick Cave, U2, PJ Harvey, Foals) histoire de les accompagner au mieux dans ce nouveau chapitre de leur carrière.
L’info en plus: les shame se produiront au Cabaret Sauvage le 15 mars ! On vous en parle ici.
On poursuit avec le déjà huitième album de U.S. Girls dont l’enregistrement a débuté lors de la grossesse de Meg Remy, pour s’achever après la naissance de ses jumeaux.
Une expérience que l’on imagine particulière sur bien des plans (émotionnels, physiologiques et artistiques) et qui confère à « Bless This Mess » une dimension hautement intime.
Place au virtuose J. Vague et à son premier album « SILVER » , entièrement composé durant la pandémie et qui, malgré ce contexte hostile, se veut un hymne à l’amour.
Joshua Gottmanns est un touche-à-tout déjà aperçu au sein des groupes Beat! Beat! Beat! et Oracles, ainsi que dans divers projets en lien avec la sculpture, les arts visuels, et bien sûr la musique.
Lorsqu’il enfile son costume de J. Vague, il invoque avec goût la pop, les 80’s, les 90’s, et autant de madeleines de Proust.
On termine avec un autre amateur de musique rétro: Waldo Witt.
Son banger « Love Like A Fire » tourne régulièrement sur notre Webradio et on a pris plaisir à découvrir son album « Long Daze Dark Nights » , bourré d’influences 60’s et 70’s parmi lesquelles Todd Rundgren, King Crimson ou Brian Wilson. Une affection pour le psyché et les longs trajets en van (il a passé une bonne partie de la pandémie en road-trip dans des coins isolés des US) qui ne peut que susciter notre sympathie.
