Accueil » Streets Of Laredo : Volume I & II (Streaming/Premiere)

Streets Of Laredo : Volume I & II (Streaming/Premiere)

La Kiwi family de Big Apple

Si les cinéphiles du monde entier associent
facilement la Nouvelle-Zélande à Jane Campion (ou à Peter Jackson selon la génération interrogée) tandis que les
passionnés d’ovalie l’identifie au haka
des redoutés All Blacks, il n’existe nul
équivalent aussi emblématique pour le mélomane, malgré les percées européennes
de The Datsuns et autres The Naked and The Famous, quoi que le
récent succès international d’une Lorde,
si celle-ci transforme l’essai, soit en passe de modifier la donne (et ceci
sera donc ma dernière métaphore rugbystique de cet article). 
Mais a priori, le changement n’est pas
encore pour maintenant, tant les petits nouveaux Streets Of Laredo s’avèrent difficilement identifiables comme
étant d’origine
néo-zélandaise 
Tenant leur nom d’une cowboy song traditionnelle de l’Ouest ricain et vivant à Brooklyn, la
famille GIBSON (ça ne s’invente pas) cultive habilement les clichés made in USA.
 
Mais cela n’a rien d’infamant, bien au
contraire, tant l’immersion dans leur indie country-folk d’inspiration 70’s, mélangeant
guitares enjouées et assemblages vocaux magnifiés, se révèle à l’écoute un véritable
bonheur.
 
Leur premier titre, le catchy « Girlfriend« , pensé comme une ode à leur New
York d’adoption, donna dès 2012 un aperçu de la mesure de leur talent.
 

Les Unsigned Only Awards de Nashville ne s’y sont pas trompés, leur octroyant dans la foulée un prix du Meilleur
Nouveau Talent.

Leurs influences, à la croisée du Dylan
des débuts et d’un Edward Shape période « Home« , sont distillées
avec élégance sur leur premier album intitulé « Volume I & II« , enregistré
au pays des Kiwis (preuve que finalement, ils n’oublient pas totalement leurs
racines) et disponible ICI.

Sa sortie française est prévue le 31 Octobre –dans les temps pour accompagner les crépitements d’un premier feu de cheminée- chez nos amis de Die Alone Records, mais on vous propose en exclu mondiale intergalactique l’écoute intégrale de l’album !
Merci qui ?




MAUD