Cette semaine on débute avec le nouvel album des Let’s Whisper, qui aura mis pas moins de huit années à voir le jour depuis la sortie de leur précédent EP.
Aux commandes on retrouve le duo Colin Clary et Dana Kaplan (souvenez-vous, les délicieux The Smittens c’était déjà eux) qui cette fois s’est adjoint les services d’un batteur (le même qui avait participé à l’enregistrement du premier album « The Shortest Days » ), d’un bassiste-guitariste et d’une bassiste-chanteuse (qui eux avaient réalisé respectivement les tournées US et UK) afin de former un « vrai » groupe. Oui mais voilà, les Let’s Whisper ne faisant rien comme tout le monde, les sessions studio des nouveaux membres ont été enregistrées… à une année d’intervalle, soit en 2017 et 2018.
On comprend mieux pourquoi il aura fallu tant de temps pour savourer ce « The In-Between Times » , mais clairement ça valait le coup d’attendre.
On poursuit avec un album qui aurait pu sortir le 26 août 1972, et trôner fièrement aux côtés des productions Motown.
Pour autant nous sommes bien en 2022 et c’est le label Daptone Records qui a la bonne idée de nous replonger dans cette époque bénie, grâce au trio Thee Sacred Souls.
« Thee Sacred Souls » fleure bon la Soul et, c’est suffisamment rare pour le souligner, l’authenticité.
Initialement constitué des deux amis d’enfance Alex Garcia et Sal Samano, le projet a définitivement pris vie lors de la rencontre (via Instagram, hé oui) avec le chanteur Josh Lane. Ce dernier n’était pas vraiment destiné à s’orienter vers ce style musical, mais il faut croire que la magie a opéré et grand bien lui a pris.
Rapidement repérés par Bosco Mann (le co-fondateur de Daptone), les Thee Sacred Souls ont eu l’honneur d’être à la fois signés sur son label et de lui confier la production de leur album.
Dernier info : ils seront en concert le 3 novembre au New Morning ! On en reparle bientôt…
