Cette semaine on débute avec le troisième album de Shana Cleveland, qui nous recentre vers les fondamentaux que sont l’amour et la nature.
Un cadre idyllique que la chanteuse de La Luz a planté chez elle, en Californie, portée par son imaginaire et sa propre expérience de future maman: la face A de « Manzanita » (qui pour la petite histoire est un arbre persistant endémique connu pour ses propriétés médicinales) a d’ailleurs été composée pendant sa grossesse, et la face B après la naissance de son fils.
On devine volontiers les mille et une questions qui ont trotté dans la tête de Shana durant cette période -elle a également dû faire face à la maladie- et on ne peut être qu’admiratif devant ces quatorze merveilles pop-folk qui en résultent.
On poursuit avec les Godcaster, déjà favorablement connus de nos services puisque cités (à comparaître) dans nos meilleurs albums 2020 et mis en/à demeure (pas le choix, c’était le confinement) pour une session mémorable « Deux chansons en chaussons » .
Les voici donc de retour avec un second LP et force est de constater qu’ils n’ont nullement perdu leur grain de folie, voire même ils ont converti de nouveaux adeptes car le groupe compte désormais six membres.
Musicalement les Godcaster envoient une fois encore tout valdinguer, les doutes comme les certitudes, et poussent un peu plus loin les expérimentations sonores.
