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Liz McComb « BrassLand » (Chronique + Extraits)

Je vais vous parler aujourd’hui d’une grande chanteuse de gospel et de jazz: Liz McComb.
Bientôt 61 ans dont 58 à chanter la musique sacrée, le Gospel comme le chantait déjà ses 3 sœurs, dans différentes églises de Cleveland.
Grandissant dans une famille très pieuse et amoureuse de musique, ses idoles se nomment les Staples Singers, Sister Rosetta Tharpe et surtout la plus grande des chanteuses gospel, à savoir Mahalia Jackson. Elle apprend le piano en autodidacte et part à New York tenter sa chance.
Elle réussit à intégrer la revue itinérante Roots of Rock’n’Roll et à parcourir l’Europe, faisant les premières parties d’artistes tels que B.B. King, Ray Charles ou James Brown.
Elle se rend compte de la ferveur des européens pour sa musique (notamment lors d’un triomphe au festival de Montreux en 1981) et décide de rester vivre sur le vieux continent, en choisissant Paris comme ville de résidence.
Depuis, elle n’a de cesse de satisfaire un public exigeant -notamment français- en adaptant et modernisant son gospel, le faisant évoluer comme personne ne l’avait fait avant elle.
Bien que peu connue du grand public américain, elle sait s’entourer d’excellents musiciens (Ivan Neville, George Porter, Dean fraser, Desmond Jones …) et notamment pour cet album de quelques Brass Band (comme les excellents Soul Rebels de la Nouvelle-Orléans).
Car oui, pour la première fois Liz accepte que des cuivres accompagnent sa voix. Et ça on aime. Ils mettent merveilleusement en valeur sa voix puissante sur « Soon I will be done ».
Il y a des reprises en Gospel de titres ayant une histoire importante pour Liz, comme le chant negro spiritual « Wade in the water », la chanson d’esclaves « Joshua fit the battle of Jericho » ou le le standard de Louis Armstrong « What a wonderful world ».
On y trouve également du gospel qui vous fera danser et chanter comme « Soul say yes » ou encore « My mother’s love 2 », mais également « The blessing » aux légers accents reggae (enregistré à Kingston avec Dean fraser et Desmond Jones) et le très jazzy « Give it up ».
C’est un album complet de 21 titres que l’on ne se lasse pas d’écouter, enregistrés entre New York, la Nouvelle Orléans, Kingston et Paris.
Liz McComb habite chacune de ses chansons et sait nous mettre le frisson.
Sortie de l’album cette semaine, concert à Paris le 27/01/2014 à l’Olympia et au Casino de Paris les 13 et 14/03/2014 + une tournée française à suivre, what else?
Quelques extraits par exemple?

ARNOLD