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Odezenne : « Novembre » (vidéo + interview)

Fruit de la collaboration entre Odezenne et le documentariste tout terrain Jérôme Clément-Wilz, le clip-docu « Novembre » pose la 1ère pierre (c’est le cas de le dire) d’une trilogie qui s’annonce électrisante.
Alix (l’un des 2 chanteurs) nous apporte un éclairage sur la genèse du projet, fait un point sur le pari foufou « Odezenne à la demande« , ainsi que sur l’avenir du groupe…

GBHM : On découvre votre clip-docu tourné pendant Nuit Debout et avec pour bande-son le titre « Novembre ». Les images ont induit le choix de la musique ou l’inverse ?

Alix : C’est une danse à deux. De toute façon ce morceau appelait ce type d images, mais j avais trouvé ça ridicule à l’époque d essayer de le mettre en scène. De le faire jouer avec des faux flics, des faux révoltés, des faux affrontements. Et puis j’avais pas eu envie non plus d autre chose. Quand j ai rencontré Jérôme, il est tombé à pic avec son masque à gaz et son appareil en bandoulière. Et je crois bien que pour lui c était pareil, il couvrait les Nuits Debout depuis les premiers jour mais n’avait pas encore trouvé son film. C’est une danse à deux j’te dis, y’a des soirs où ça match.

GBHM : Il s’agit donc du début d’une trilogie ? Que nous réservez-vous pour les 2 épisodes suivants ? 

Alix : La trilogie c’est l’ambition oui, j’ai l’impression que c’est ce qu’il faut pour faire comprendre le délire qui consiste à confronter deux réalités et tenter de les superposer pour qu’elles ne fassent plus qu’une. J’veux dire pour essayer de créer ce mini genre là. On peut pas trop en dire encore sur la suite, mais Jérôme ne manque pas de personnages et nous on a pas mal de chansons orphelines.

GBHM : C’est officiel depuis quelques heures, votre concert parisien « Odezenne à la demande » se déroulera à l’Elysée Montmartre le 17 novembre. C’est une salle qui évoque quoi pour vous ?

Alix : Je trouve le nom joli, c’est comme un beau titre de roman mais pour une salle. Et puis au moment où cette salle a fermé, jamais j’aurai pu imaginer remplir cette salle avec notre groupe, encore moins « à la demande » comme ça, sur un coup de tête.. C est ouf.

GBHM : Vous avez visé large en proposant par exemple à votre public de Berlin, New York ou encore Montréal de venir lui rendre visite. Quel serait votre rêve ultime en terme de ville ou d’endroit où vous produire ?

Alix : En fait c’est juste que c’est cool de voyager, une fois dans les salles un concert c’est un concert. Mais entre les concerts, j aimerais bien tracer avec mes potes au japon, ou en Australie ou aux Etats Unis.. Partout en fait ! Dans un bus et yallah !
J’aime pas le tourisme, mais quand tu traces dans un pays parce que t’as quelque chose à faire, jouer ta musique avec ton groupe, c est l’aventure.

GBHM : Pour l’enregistrement de « Dolziger Str. 2 », vous avez fait le choix de vous exiler quelques temps à Berlin afin de « relancer la machine ». Comment appréhendez-vous le process de création de votre prochain album ?

Alix : Je l’appréhende pas. On a pas d’obligation de faire un prochain album… Mais l’autre jour dans le bus, j’ai écouté un titre qu’on a décidé de pas sortir, et ça m’a donné envie de m’y remettre direct ! Ça se passera si ça doit se passer. Mais j’aimerais bien être capable de refaire un disque oui !

THOMAS