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JESSY LANZA + KERO KERO BONITO : le 25 mai 2016 au badaboum (live report + photos)

Tous les clichés sont (c) Cédric OBERLIN

Le contexte : un concert en pleine semaine après une journée de travail pénible, au beau milieu d’une grève des transports et d’un mois de mai pour le moins humide.
Sacré challenge donc et bon courage par avance aux groupes, qui ont intérêt à être au top ce soir, ou le public du Badaboum ne leur fera pas de cadeau.
C’est Kero Kero Bonito qui attaque. La chanteuse anglo-nippone entre sur scène le sourire aux lèvres, débordant d’énergie et dégageant un charme presque enfantin. Les instrus sont pêchus sans être agressifs, l’ambiance est colorée, il se dégage instantanément un air de fête et de candeur.

Miracle, en moins de 2 minutes les problèmes sont oubliés, mon bassin de parisien se met à se dandiner instinctivement et je constate qu’il en est de même pour mes voisins. L’humeur est joyeuse, les titres s’enchaînent. Tout le monde semble passer une bonne soirée, du public très réactif, à la chanteuse qui sautille continuellement sur scène. Sur son tube « Trampoline« , elle invite d’ailleurs la salle à en faire de même, personne ne se fait prier, c’est bon signe.
Le concert s’achève dans une extase partagée, mission réussie, la soirée ne pouvait pas mieux commencer.

Fin de l’entracte. Le public, plongé dans une semi obscurité, a resserré ses rangs, convoitant une proximité avec la star de la soirée, celle qui a déjà fait ses preuves en live au Sonar de Barcelone en 2014. Et lorsque Jessy Lanza apparaît sur scène vêtue d’une toge argentée, telle une prêtresse cosmique, la salle brille de mille smartphones.
Jessy est à l’aise, elle entame sans danger avec les titres lancinants de son premier album. L’ambiance est posée, les montées sont hypnotiques. Le son se répand et emporte les corps, dont celui de Jessy, qui ayant ôté sa capuche secoue frénétiquement son épaisse chevelure au rythme de ses créations.

Vient ensuite le temps de tester le nouvel album.
Le rythme qui s’accélère sur « VV Violence » entraîne la réaction instantanée du public, décidément d’humeur à bouger ce soir.
Le concert se poursuit enfin dans une ambiance débridée et jusqu’à épuisement des nouveaux tubes, dont la conclusion laissera un sentiment d’ivresse musicale, la sensation de revenir d’un voyage hors de la galaxie, à moitié éveillé.
Et si Jessy Lanza était la bande son idéale de nos escapades oniriques ?

Tous les clichés sont (c) Cédric OBERLIN

JULIEN