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Geno Carrapetta : un homme aux multiples facettes (Interview VO/VF)

Geno Carrapetta est un chouette type, plein de conversation et doté d’un potentiel pour accomplir de belles choses largement au dessus de la moyenne.
Découvert et playlisté il y a quelques semaines, on a voulu en savoir + sur qui se cachait derrière autant de casquettes (musicien multi-instrumentiste, compositeur, réalisateur) et était l’auteur de l’album « Privé« , que l’on vous recommande chaudement !

GBHM : Hi Geno !
Could you please introduce yourself ?
GC : Hallo !
My name is Geno Francesco Carrapetta, I am at your service.
GBHM : Your name
sounds Italian, you were born in Australia, you’re currently living in London
and you use french titles in your music.. Any explanation ?
GC : My father
is Italian, my mother’s side of the family is English, and I was born in Sydney
& currently living in London, yes so there is a bit of an international
blend there. I have always been quite drawn to Europa ever since I was young,
in particular Western Europe’s history, culture and arts, so it was inevitable
that was going to seep into whatever I was going to do.
GBHM : What are your
musical influences in general and how would you define your music ?
GC : I have
quite abroad spectrum stylistically of what I enjoy, but you could say most
things I like would be from mid 60’s to mid 80’s, I sort of lose interest with
most things after that time frame. The biggest musical influences on me,
currently at least anyways would be lots of German Cosmic guys like: Klaus
Schulze, Richard Schneider Jr. Harald Grosskopf, Michael Rother & Wolfgang
Reichman, etc. 70’s Italian proggy types like: Alphataurus, Il Paese Dei
Balocchi & Franco Battiato. French and Greek dreamy & spacey stuff
like: Vangelis, Demis Roussos & Didier Marouani. Also English experimental
groups like: T.G, Psychic TV & Coil etc. I do also have a love of classic
crooners & lounge singers, which tends to seep in every now and then and I
will be definitely expanding upon further in the future… I’m not very good at
defining or putting a label on things, but you could say I am very interested
in music that transcends, so that is something I am interested in achieving
with what I am doing.
GBHM : Your last
album « Privé » sounds very « familiar » to us, as french
people.. Is it your tribute to our musical heritage?
GC : You could
say that in a way yes. I am a huge fan of French film particularly from the New
Wave era, and the last few years went through a real French music obsession as
well, a lot of classic pop from the 60’s & 70’s in particular. So that
served as the main inspiration for « Privé » having a point of focus for what I
wanted to do with the album, and in a small way pay homage to that Golden age
of music & film.


GBHM : I had the
chance to listen to your previous work, which seems to sounds more
experimental. Is « Privé » just a parenthesis in your solo career or
the beginning of a new era ?
GC : You could
say the previous albums are more experimental definitely. There was no great
focus on a particular style or sound with those, and no real effort to try and
write pop or traditionally structured songs. They were also deliberately recorded
very fast and low-fi, typically over the course of a few days to try and
capture more a point in time. « Privé » was a conscious effort to try and write
songs in a particular style and sound, and record it more hi-fi than the
previous efforts. I enjoy both ways of working equally, so depending on what
I’m trying to achieve with a project would determine if it will be more focused
or experimental. I would imagine the next being somewhere between to two
methods, however I aim to keep trying out different techniques and styles with
each new project.
GBHM : So you
directed some of your own videos ? How come and do you have other talents ?
GC : I have
always been a very big fan of films and I enjoy experimenting with the visual
medium as much as music, so music videos are a great make to make short films
without having to have too much of a narrative. They are also a great way of
visually representing things I may have wanted to do on the album but couldn’t
do musically. It has been said I am a man of many talents but what I consider a
talent and what others may is definitely open to interpretation…



GBHM : What are your
plans for the next months ? Any upcomings gigs ?
GC : Currently
I am working on my next album, I will be heading off on an Aegean Odyssey in a
few weeks for inspiration as I would like the next album to be a bit more
Mediterranean flavoured. Once I have then next album done I will then focus
more on live shows, I plan on doing more next year, in different parts of the
globe hopefully.
GBHM : Any closing
word for your French audience ?
GC : I plan to
visit France again for a short stint mid next year, so look out for a show or
two whilst I am there!


En + de nous avoir livré des informations carrément intéressantes sur lui et ses projets, Geno nous offre en avant-première sa dernière réalisation audiovisuelle, intitulée (en français toujours) « Le Spectateur Privé« , qui fait écho à son actuel single « Privé« 
Un grand merci à lui donc et on attend impatiemment sa venue !

 

Pour nos lecteurs non anglophones, voici la version en VF !

GBHM : Salut Geno ! Pourrais-tu te présenter s’il-te-plaît ?
GC : Salut ! Mon nom est Geno Francesco Carrapetta et je
suis à votre service !
GBHM : Ton nom est à consonance italienne, tu es né en
Australie, tu vis actuellement à Londres et tu utilises des titres en français
pour tes chansons. Tu peux nous expliquer ?
GC : Mon père est italien, la famille de ma mère anglaise, je
suis né à Sydney et j’habite à Londres oui. Je suis donc un peu issu d’un mélange international. J’ai toujours été très attiré
par l’Europe depuis que je suis jeune, en particulier l’histoire, la culture et les arts d’Europe occidentale, il était donc inévitable que cela allait s’infiltrer dans tout ce que j’allais entreprendre.
GBHM : Quelles sont tes influences musicales en général et
comment définirais-tu ta musique?
GC : Le spectre stylistique de ce
que j’apprécie part un peu dans toutes les directions, mais on peut dire que la plupart des choses que j’aime iraient du milieu
des années 60 au milieu des
années 80. J’ai en quelque sorte perdu de l’intérêt pour la plupart des choses après cette période. Mes plus
grandes influences musicales, en tout cas actuellement, regroupent
beaucoup de « cosmiques » Allemands (du nom du label « Kosmische
Kuriere
 » fondé en 1973 par Rolf-Ulrich Kaiser, 
lequel a participé à populariser le Krautrock, NDLR) tels que : Klaus Schulze, Richard Schneider Jr., Harald Grosskopf, Michael Rother et Wolfgang Reichman, etc. Des progressifs (« proggy ») italiens  des
années 70
 à l’instar de : Alphataurus, Il Paese Dei Balocchi et Franco
Battiato. Des trucs rêveurs (« dreamy ») et planants français et
grecs
 comme : Vangelis, Demis Roussos et Didier Marouani. Mais aussi des groupes expérimentaux anglais du style : TG,Psychic TV & Coil, etc. Je
porte aussi un amour particulier aux
 crooners classiques et aux
chanteurs de
 salon, qui tend à s’infiltrer de temps en temps et j’élargirai
certainement plus loin
 dans le futur… Je ne
suis pas
 très bon pour
définir
 ou mettre une étiquette sur les choses, mais disons que je suis très intéressé
par la musique
 qui transcende, de sorte que c’est quelque chose que j’aimerais atteindre
avec ce que je fais.
GBHM : Ton dernier album « Privé » nous semble assez « familier » en tant que français. S’agit-il
d’un hommage à notre héritage musical ?  
GC : Oui, d’une certaine façon on peut dire ça. Je suis un
très grand fan des films français, en particulier ceux issus de la Nouvelle
Vague et j’ai connu ces dernières années une véritable obsession pour la
musique française également, beaucoup
de pop classique des années 60 et 70 en
particulier. Cela m’a donc servi de source d’inspiration principale pour « Privé » en ayant un cheval
de bataille pour ce que je voulais faire de l’album, et dans
une moindre mesure rendre hommage à l’âge d’or de la musique et du cinéma.
GBHM : J’ai pu écouter ton travail précédent, qui semble plus
expérimental. « Privé » est-il juste une parenthèse dans ta carrière
solo ou le commencement d’une nouvelle ère?
GC : On peut effectivement dire que les albums
précédents sont plus expérimentaux. Aucun accent n’avait été mis sur un style ou un son particulier, et il
n’y avait aucun réel effort pour essayer d’écrire des chansons pop ou ayant une structure traditionnelle. Ils ont
également été délibérément enregistrés très rapidement et en low-fi, généralement sur une durée de quelques jours pour essayer plus de capturer un point précis dans le temps. Sur « Privé« , il y a un effort conscient d’essayer d’écrire des chansons dans un style et avec un son particulier, et de l’enregistrer plus en hi-fi que les efforts précédents. J’aime autant ces deux manières de travailler, donc en fonction de ce que je suis en train d’essayer d’accomplir avec un projet, elles détermineront s’il sera plus ciblé ou expérimental. J’imagine bien le prochain être quelque part entre les deux
méthodes. Je cherche néanmoins à continuer
d’essayer différentes techniques et différents
styles à chaque nouveau projet.
GBHM : Tu as réalisé certaines de tes propres vidéos. Comment ça
se fait ? Possèdes-tu d’autres talents ?
GC : J’ai toujours été un
très grand fan de films et j’aime expérimenter avec le média
visuel autant qu’avec la musique,
donc les clips sont un super moyen de réaliser des
courts métrages sans avoir trop besoin d’un récit. Ils sont aussi un excellent moyen de représenter visuellement des choses que j’ai pu avoir voulu faire sur l’album, mais que je ne pouvais pas faire musicalement. Il a été dit que je suis un homme aux multiples talents, mais ce que je considère comme un talent et ce
que d’autres en disent est définitivement ouvert à interprétation…
GBHM : Quels sont tes projets pour les prochains mois ? Des concerts à venir ?
GC : Actuellement, je travaille sur mon
prochain album et je vais partir pour une odyssée égéenne dans quelques
semaines pour trouver
l’inspiration, car j’aimerais que
le prochain album ait un parfum un peu plus méditerranéen. Une fois que le prochain album sera
terminé, je me concentrerai plus
sur le live. Je prévois de faire plus de concerts l’année prochaine, dans différentes parties du globe je l’espère.
GBHM : Une conclusion pour ton public français ?
GC : J’ai l’intention de me rendre de nouveau en France pour
un court passage vers le milieu de l’année prochaine et j’espère faire un
concert ou deux pendant que je serai là !



MAUD & THOMAS