Après une première édition pleine de promesses, le They’re Gonna Be Big revient du 28 au 30 octobre.
Toujours porté par une programmation concoctée par la brillante équipe du Supersonic, le festival rayonnera sur les salles voisines du Supersonic Records et de la Seine Café et verra se succéder la bagatelle de 21 groupes -entre post-punk, shoegaze et indie pop/rock- qui feront leurs grands débuts sur une scène parisienne.
Fidèles à nos habitudes, on vous a sélectionné nos cinq concerts à ne pas louper:
28/10 – Fuzz Lightyear (Leeds, UK) 21h20 / Supersonic 
Fer de lance d’une frange noise/fast-rock venue de Leeds, le quatuor combine l’urgence punk et des murs de fuzz industriels : un son brut, rapide, où les guitares crachent l’urgence d’une génération sans illusions. Pour les amateurs de violence musicale maîtrisée dans la mouvance IDLES/Metz/Shame.
29/10 – Lipworms (Portsmouth, UK) 20h00 / Supersonic 
Fusion d’acid, de kraut et de psyché, les Lipworms transforment la scène en vortex hallucinatoire et plongent l’auditeur dans une transe percutante. Le résultat est un trip sous tension, fait de rythmiques syncopées et d’explosions hypnotiques, à la croisée de Fat White Family et Jagwar Ma.
29/10 – Glasshouse Red Spider Mite (Brighton, UK) 22h00 / Supersonic Records 
Sous ce nom énigmatique se cache un projet indie-folk au vernis fragile et aux chansons d’une grande tendresse : Glasshouse Red Spider Mite tisse des ballades post-folk hantées, entre Sufjan Stevens et Mitski. Chaque chanson ressemble à une confession suspendue, délicate et incandescente.
29/10 – The Sick Man Of Europe (London, UK) 22h15 / La Seine Café 
Avec un nom qui sonne comme une provocation historique, The Sick Man Of Europe revisitent la froideur synthétique des 80s pour y injecter une urgence contemporaine. Entre Beak> et Working Men’s Club, leur électro post-punk résonne comme la bande-son d’une Europe en perte de repères.
30/10 – Mary Shelley (New York, USA) 22h15 / La Seine Café 
En provenance de Brooklyn, Mary Shelley se joue des codes du post-punk en y injectant des éclats de disco, de shoegaze et de hip-hop. Sauvage et irrévérencieux, le quatuor est le candidat idéal au titre de la meilleure découverte du festival.
