
Comme le disait si bien Bob Dorough: « Three is a Magic Number ».
Cette semaine on débute donc avec le fruit d’un travail de composition de trois années, entre trois amis, qui auront finalement passé (seulement) trois jours en studio pour mettre en boîte « A Profound Non-Event » .
Lorsqu’ils ont décidé de monter un groupe en 2021, les Daily Toll n’avaient pas forcément d’idée arrêtée sur la ligne artistique à emprunter. Ils ont ainsi exploré, testé, sondé avant de trouver leur formule magique, à savoir ne pas se cantonner à un seul style musical.
Daily Toll – A Profound Non-Event
On poursuit avec un groupe, ou plutôt un musicien -puisqu’il s’agit du projet de l’auteur/compositeur/producteur Christopher Hatfield-, qui a opéré un virage à 180 degrés depuis la parution de son précédent album.
Après avoir flirté avec l’indie rock, la power pop ou encore la funk R&B, Love Axe passe en mode unplugged sur « Optimism Paranoia Desperation Abolition » .
Inspiré (dans le mauvais sens du terme) par le premier mandat de Trump, OPDA trouve un drôle d’écho auprès de l’actualité qui se répète tristement.
Love Axe – Optimism Paranoia Desperation Abolition
Place à la fougue de Water Machine, une joyeuse bande qui elle non plus n’aime pas s’embarrasser d’étiquettes et n’hésite pas à puiser ses influences dans un panel de groupes aussi large qu’un baggy de Justin Bieber.
On trouve sur « God Park » de quoi sauter, de quoi danser, de quoi pogoter et jamais de quoi s’ennuyer, car les écossais mettent un point d’honneur à rendre sexy le quotidien et la banalité.
Water Machine – God Park
On termine avec des têtes bien connues puisque nous les avions spotées dès 2018 lors de leurs débuts fracassants.
Les Tropical Fuck Storm font désormais partie de la famille Fire Records, chez qui ils publient aujourd’hui leur quatrième album « Fairyland Codex » .
Plus foutraques que jamais, les australiens nous entraînent une fois encore dans leur monde chaotique et dissonant, en nous gratifiant d’une expérience hallucinatoire sans précédent.