Cette semaine on débute avec le trèèès attendu second album de Sampha, l’homme dont le répertoire téléphonique contient pêle-mêle les numéros de Kendrick Lamar, Solange ou Drake, avec lesquels il a été amené à collaborer.
Mais c’est vraiment en solo que le londonien donne la pleine mesure de son talent, à l’image de ce « Lahai » de toute beauté.
Sans transition on poursuit avec The Grogans, dont la prestation au dernier Supersonic’s Block Party nous avait particulièrement séduits.
Ils se définissent eux-mêmes comme l’un des « hardest working young bands » d’Australie et l’on ne peut que leur donner raison en voyant l’énergie déployée sur scène et en studio, où depuis leur formation en 2018 ils ont déjà enregistré la bagatelle de trois EP et quatre albums, si l’on compte ce « Find Me A Cloud » .
Appelez cela du surf rock ou du garage rock, en tout cas c’est simple et efficace.
Place aux Dusk, dont le précédent album remontait à 2018.
Originaires du Wisconsin, ils se sont fixé pour mission de marier leurs racines rurales faites de country music au bon gros rock.
Une ligne directrice sur laquelle les six membres du groupe sont en totale osmose et cela se ressent à travers ce déluge d’harmonies vocales qui jalonnent « Glass Pastures » .
On termine avec le sulfureux Promiseland qui publie (enfin) son premier album sur le label Cult Records, propriété d’un certain Julian Casablancas. Ce dernier apparait d’ailleurs sur le titre « 3D Flower » et a surnommé Johann Rashid (Promiseland dans le civil) « le futur prince de Anarchie », ce qui n’est pas peu dire quand on connaît le personnage.
Précédé d’une folle réputation live, Promiseland envoie du lourd tout au long de « Sad But Happy » , tantôt en tabassant (« Take Down the House » ), en jouant avec nos nerfs (« Bad Days » )… et nos sentiments (« Consultation » ).
