Cette semaine on débute avec l’album solo de Sam Blasucci, connu pour être le chanteur/guitariste du groupe Mapache.
Sam explique avoir quelque peu mis de côté la guitare pour composer « Off My Stars » , notamment après s’être fait offrir un piano par la maman de Clay Finch, son partenaire de jeu au sein de Mapache.
Le champ des possibles s’est ainsi ouvert à lui, avec pour résultat douze titres magnifiques dont trois reprises gourmandes, que l’on vous laisse découvrir…
On poursuit avec le grand retour de The Saxophones, qui nous auront fait patienter trois années avant de savourer « To Be a Cloud » . Ce dernier doit son titre à un passage du livre d’un moine zen qui compare l’éphémérité d’un nuage à celle d’un être vivant, allant même jusqu’à émettre l’hypothèse que, nous aussi les Hommes, nous ne mourrons pas mais changeons de forme tel ce fameux nuage.
La base de ce troisième album est posée, soit une vraie réflexion sur le sens de la vie, sur l’amour, la transmission, ou encore l’art. Composé intégralement dans la maison familiale du duo (à la vie comme à la scène) et enregistré dans une ancienne église, il ne laissera personne insensible.
Place à l’homme que l’on nomme Wicca Phase Springs Eternal et à son nouvel album qui pousse un peu plus loin ses explorations musicales.
Adam McIlwee a dans un premier temps souhaité revenir aux fondamentaux et proposer aux auditeurs plus de légèreté en incluant des sonorités EDM, transe et house.
Pour autant la part de « mystère » (il le reconnait lui-même, ce terme revient une centaine de fois dans ses textes) subsiste et l’on prend plaisir à se perdre dans la diversité des influences (il cite des groupes de folk britanniques des années 60 et 70 tels Fairport Convention et Pentangle) qui fourmillent ici et là.
Une mention spéciale pour le titre « Mystery, I’m Tied To You », en duo avec Zola Jesus.
On termine avec le très attendu troisième album de RVG, qui pourrait bien symboliser celui de la délivrance pour les australiens. Une délivrance perceptible jusque dans la voix de Romy Vager, plus puissante et convaincante que jamais.
La chanteuse l’affirme d’ailleurs droit dans les yeux: « Si nous ne pouvions faire qu’un seul album de plus, ce serait celui-ci ».
On comprend mieux à travers ces propos la dynamique qui a habité le groupe lors de l’écriture de « Brain Worms » , et l’on peut parier qu’il marque une étape cruciale pour l’avenir.
