
Cette semaine on débute avec le troisième album du (super) projet collaboratif « Everything Is Recorded » , initié par Richard Russell, l’homme à la tête du label XL Recordings.
Intitulé « Temporary » , il aborde en thèmes centraux la mort et le deuil, mais rassurez-vous d’une manière subtile et spirituelle.
Toujours bien entouré, Russell réussit une vraie cohabitation intergénérationnelle entre ses invités (parmi lesquels Florence Welch, Sampha, Bill Callahan ou encore Kamasi Washington), avec lesquels il revisite et modernise un style musical qui se prête parfaitement à l’exercice: la folk.
On poursuit avec le grand retour de Panda Bear et son nouvel album qui est tout sauf ce que son titre ( « Sinister Grift » ) pourrait laisser croire.
Difficile de ne pas être admiratif devant la carrière de Noah Lennox, aussi bien au sein des Animal Collective que lors de ses nombreuses et prestigieuses (jugez plutôt: Daft Punk, Solange, Dean Blunt, ou Jamie xx) collaborations. Pour autant c’est en toute simplicité qu’il a abordé cet album, notamment en jouant lui-même la plupart des instruments, en s’appuyant sur son ami de longue date Josh “Deakin” Dibb pour la production ainsi que l’ensemble (et c’est une grande première) des membres d’Animal Collective, et des guests (Cindy Lee et Rivka Ravede) triés sur le volet.
Place au bruit et à la fureur avec le quinzième (!!) album de The Men, dont l’enregistrement en studio a été mené de main de maître par Travis Harrison et une approche très simple: zéro retouche et conditions du live.
Une manière de capturer au mieux l’énergie des new-yorkais, plus remontés que jamais et abordant leur majorité (à savoir 18 années d’existence) de belle manière avec « Buyer Beware » .
On termine en douceur avec une bande de potes musiciens qui s’est fait un énorme plaisir en se retrouvant loin de son Nashville de résidence -en l’occurrence aux Chale Abbey Studios sur l’ile de Wight- pour composer et enregistrer ce bijou d’album.
Petite précision: ces musiciens en question qui forment Echolalia ne sont autres que Spencer Cullum, Andrew Combs, Eli Beaird, Dominic Billet, Jordan Lehning et Juan Solorzano, soit des pointures dans leurs domaines respectifs.
Ils le reconnaissent eux-mêmes, il fallait vraiment que les planètes soient alignées pour que cet album voit le jour, et ce séjour sur l’ile de Wight leur a permis de retrouver une forme de naïveté et de spontanéité salvatrices.