Cette semaine on débute avec Johnny Delaware et son nouvel album « Para Llevar » , qu’il définit lui-même comme une œuvre itinérante car enregistrée entre Mexico, les États-Unis et plusieurs chambres d’hôtels à travers l’Amérique latine.
Le cofondateur du groupe Susto a façonné ces dix titres durant ses années de voyage -autant physiques que spirituels- et enregistré la plupart des instruments, donc autant vous dire que vous trouverez difficilement un album plus personnel.
On poursuit avec un autre album introspectif: celui de Market.
Sur « Well I Asked You a Question » , Nate Mendelsohn (de son vrai nom) bricole et fait cohabiter acoustique et électronique, avec une liberté qui lui a probablement été facilitée par ses années de pratique du jazz et une expérience professionnelle au sein du studio Figure 8, à Brooklyn.
On ne pouvait décemment pas passer à côté du nouvel album de The Cure, devant lequel on s’incline tant il constitue une belle surprise, pas forcément sur le plan musical (ça reste du Cure du début à la fin) mais sur le plan de la qualité des compos.
« Songs Of A Lost World » est un album riche en émotion, loin de représenter le chant du cygne de Robert Smith et sa bande.
On termine avec le second album de Bryce Cloghesy -du collectif Crack Cloud-, qui lui aussi est parti s’isoler pour écrire et enregistrer « Scarred for Life » , cette fois dans le désert de Mojave
Sous le pseudo Military Genius, il signe un projet solo aux sonorités R&B, dub et jazzy, empreint d’une douce mélancolique.