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Les albums de la semaine

album Eades - Final Sirens Call
Winter McQuinn - Where Are We Now
Wilder Maker - The Streets Like Beds Still Warm
Nation of Language - Dance Called Memory

Cette semaine on débute avec Eades, le quintet de Leeds qui sort son second album soit, comme il est coutume de dire, celui de la maturité. Sauf que dans le cas présent « Final Sirens Call » est une réelle avancée dans la carrière des anglais, ces derniers ne reniant pas le post-punk mais se payant la liberté d’explorer d’autres horizons, de tester et d’inclure de nouveaux instruments (hello le saxo, hello l’harmonica) pour ainsi devenir un groupe de proposition plutôt qu’un groupe de réponse.
A quand la tournée des stades ?

Eades – Final Sirens Call

On poursuit avec Winter McQuinn et son troisième album « Where Are We Now » , le plus collaboratif à ce jour.
Une dizaine de guests font en effet partie de l’aventure (celle-ci s’étant notamment déroulée dans son home studio à Northcote, Melbourne/Naarm) qui marque une étape importante dans la carrière de Winter, plus que jamais tourné vers l’environnement, la nature et les liens entre les gens.
Si vous aimez la vibe 70’s douce et délicate, ce côté artisanal et chaleureux, cet album est le vôtre.

Winter McQuinn – Where Are We Now

Place à Wilder Maker et cet album atypique né de sessions d’improvisation en studio, avec les membres réguliers : Gabriel Birnbaum, Nick Jost, Sean Mullins, et Adam Brisbin.
« The Streets Like Beds Still Warm » est un disque de nuit, à consommer avec patience et attention afin d’apprécier à sa juste valeur le travail des new-yorkais volontairement affranchis de toute contrainte liée à la structure couplet/refrain d’une chanson.
Sans parler d’album-concept, « The Streets Like Beds Still Warm » a une trame : l’errance d’un narrateur solitaire entre bars, hôpitaux et songes alcoolisés, hanté par la maladie d’un père, la rivalité, la foi et le doute.

Wilder Maker – The Streets Like Beds Still Warm

On termine avec les Nation of Language et leur déjà quatrième album, qui marque aussi leurs grands débuts chez Sub Pop.
Les new-yorkais livrent un disque spectral et lumineux, transformant la mélancolie en énergie collective, loin des clichés froids de la synthpop.
Le résultat est un disque plus humain que jamais, où chaque pulsation électronique incarne un cœur qui bat comme pour mieux rappeler, dans une époque saturée de technologie et d’IA, que la fragilité reste une force.
L’info en plus: ils seront en concert le 14 novembre à l’Elysée Montmartre.

Nation of Language – Dance Called Memory