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Pépite : les Golden Boys (Interview)

                                                                                          Crédit photo: Julia Romanovskaya

Ils sont deux, ils s’appellent Pépite et ils ont (forcément) de l’or au bout des doigts.
Leur splendide EP « les Bateaux » nous fait naviguer sur une mer de tendre nostalgie, aux embruns 80’s teintés de psyché.
On a profité d’un amarrage pour leur poser quelques questions..

GBHM: Salut Pépite, qui êtes-vous et d’où venez-vous ?

Pépite: Nous sommes Edy et Thomas, on vient du sud de la belle ville de Paris.

GBHM: Vous pouvez nous résumer en quelques mots votre histoire, en partant de votre rencontre et jusqu’à l’enregistrement de votre EP ?

Pépite: Nous nous sommes rencontrés au bord de la mer en Bretagne il y a quelques années, on a beaucoup cherché la bonne formule puis il y a un peu plus d’un an nous l’avons trouvée. On a mis des morceaux sur internet et fait quelques dates à Paris, c’est là que Florine et Antoine de Microqlima nous ont approchés. Ils nous ont fait rencontrer pas mal de gens et nous ont proposé un EP, évidemment on y est allés.

GBHM: Les thèmes présents dans « Les Bateaux » tournent autour de l’amour, des regrets, de la nostalgie, avec cette récurrente métaphore du « voyage ». C’est drôlement beau, mais forcément on s’inquiète un peu pour vous ! Pourquoi ces textes et cette ligne directrice ?

Pépite: Ah il ne faut pas s’inquiéter pour nous, on va très bien ! Ces morceaux reflètent une période de ma vie où j’étais très nostalgique, d’où les thèmes abordés sur ce premier EP. Après, je pense que nostalgique ne veut pas dire forcément triste non plus. On essaye tout de même de faire une musique joyeuse. On est les archéologues de la vie douce.

GBHM: Est-ce qu’il y a un album ou un artiste qui a influencé l’écriture de votre EP ?

Pépite: Plein, mais je dirais qu’on a pensé beaucoup à Beach House, Tame Impala et Gregory Isaacs, tout autant qu’à des auteurs français. Le résultat c’est un grand mélange…

GBHM: Plus généralement, vous écoutez quoi Pépite ?

Pépite: De la musique jamaïcaine ! Et en ce moment un peu de l’album qu’a ressorti Bernard Lavilliers « Pouvoirs« , et l’album de la Femme aussi. Et Eddy écoute pas mal The Hit Parade en ce moment, un groupe anglais des années 80.

GBHM: Le live, c’est quelque chose que vous affectionnez ? A ce propos, une tournée est-elle prévue ?

Pépite: Oui on adore jouer et chanter sur scène, bien sûr. On commence tout juste à travailler avec un tourneur donc il y aura des dates très prochainement (NDLR: à commencer par une release party le 12/10 à la Mano)…

GBHM: Que peut-on souhaiter à Pépite pour les années à venir ?

Pépite: Amour, gloire et beauté

GBHM: La question en + ! Votre titre « Hiéroglyphe » – au passage, un vrai moment de rêverie pop – évoque nos ancêtres les Gaulois… heu non nos cousins égyptiens. Cela m’amène à vous demander ce que vous pensez de la polémique autour de la statue de Jean-François Champollion qui trône dans une cour du Collège de France représentant le déchiffreur des hiéroglyphes posant le pied sur la tête du roi Akhenaton et créant un scandale car vu comme une insulte à l’Egypte et sa civilisation ?

Pépite: J’avoue que j’ai dû aller me renseigner sur cette statue car je ne la connaissais pas. Elle est l’œuvre d’un très grand sculpteur. Après je ne sais pas si Champollion lui-même, grand adorateur de l’Egypte antique, aimerait cette posture. Au-delà de la polémique je ne me risquerais pas à poser mon pied sur la tête d’un grand pharaon. Souvenez-vous ce qu’il est arrivé aux personnes qui ont pénétré le tombeau de Toutankhamon.

ELISE & MARIE