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Thylacine : jeune loup électro en voie de consécration (Interview)

Si 2013 a été l’année de la découverte et 2014 celle de l’envol, 2015 sera on l’espère synonyme de triomphe pour notre ange(vin) préféré William Rezé aka Thylacine avec la sortie le 26 janvier prochain sur son propre label Intuitive Records d’un nouvel EP intitulé « Exil« .

Après « Intuitive » sorti en avril 2013 et « Blend » en juin 2014, que précédaient de prometteurs singles (Berlingot, Antidote, Pleasure), ce nouvel opus est tout aussi classieux et planant, à l’image du premier extrait « Mountains », porté par de très inspirées nappes de cordes.

Tout à la fois intimiste et puissante, rythmée et mélancolique, onirique et sauvage, la musique de Thylacine fait jaillir des émotions profondes et contradictoires chez l’auditeur.

Si ses influences courent de Steve Reich et Philipp Glass à Moderat, Four Tet et John Hopkins en passant par Massive Attack, ses propres textures sonores, loin d’être une resucée des artistes précités, traduisent un univers singulier emprunt d’une rare liberté. Et si le terme semble galvaudé car porté en étendard par tout un chacun en ce début 2015, assister à l’un de ses concerts permet d’en saisir l’acuité.

MPC autour du cou et saxo en mains, William joue avec ses tripes, improvisant au gré de ses envies pour rendre chaque live unique. Le public, ondulant tout d’abord puis dansant frénétiquement, en ressort comme hypnotisé – par la musique certes, mais également grâce  aux projections visuelles de son excellente VJ Laetitia Bely qui la subliment.

Nous avons profité de son passage à La Maroquinerie le 16 janvier 2015 dans le cadre de la soirée organisée par Art Is A Live et le label forecast pour l’interroger sur l’année écoulée, sa nouvelle famille musicale et l’importance d’être libre dans son art.

GBHM : Salut William, je me souviens comme si c’était hier de la première fois où je t’ai vu sur scène. C’était en décembre 2013 lors la première édition des soirées Curiosités, une collaboration entre Ricard S.A Live Music et le laboratoire de curiosités. 

Thylacine : Ah ouais, ok, ça remonte.

GBHM : Tu as complètement éclipsé le groupe Côme qui était également programmé et le pote avec qui j’étais et moi-même avons été particulièrement charmés par ta prestation. D’ailleurs, bon nombre de programmateurs et de tourneurs autour de nous parlaient de toi comme du « Apparat » français. Tu te souviens de cette soirée ?

Thylacine : Ce n’était pas le concert le plus agréable de la terre. Un showcase quoi. Mais le Ricard était bon [rires]. Je me souviens d’ailleurs qu’on est repartis avec des bouteilles. C’était pas évident de faire ce genre de concert à cette heure devant ce genre de public, un peu à l’arrache. Je m’étais quand même à peu près amusé, je crois. C’est toujours compliqué de se mettre dedans, on essaie de rendre la meilleure copie possible mais ce n’est pas toujours facile.

GBHM : Suite à ce showcase, tu as été programmé au New Morning en février 2014 dans le cadre d’une soirée organisée par le collectif parisien Art Is A Live. Et presque un an après, tu reviens jouer à leur invitation, cette fois en tête d’affiche et à La Maroquinerie. Quel est ton sentiment sur l’année écoulée ?

Thylacine : Ça a été une grosse année, hyper chargée. On a beaucoup travaillé. Et ce qui est cool c’est que je vais présenter un live ce soir qui est assez différent de celui d’il y a un an. J’ai fait un petit peu de chemin, heureusement. Je ne me suis pas tourné les pouces pendant un an. Il s’est passé plein de trucs hyper bien, on a joué un peu partout, on a pas mal tourné, plein de choses très cool nous sont arrivées. Je suis vraiment content de cette année, même si elle a été éprouvante. Et ça fait du bien de revenir jouer ici, avec en plus des personnes qu’on connaît déjà. C’est toujours agréable de finaliser le truc et de se sentir un peu comme à la maison.

GBHM : A cette fameuse soirée Art Is A Live de février 2014, tu avais partagé l’affiche avec Fakear, ce qui s’est d’ailleurs reproduit plusieurs fois. Vous vous êtes également mutuellement remixés. Qu’est-ce qui t’attire chez lui ? Et à quand une éventuelle « vraie » collaboration ?

Thylacine : On est exactement de la même génération avec un troisième larron qui s’appelle Superpoze [lequel est d’ailleurs venu applaudir son pote à la soirée du 16 janvier, NDLR]. On a un peu le même profil de mecs qui font de la musique sans venir forcément de la musique électronique et qui ne savent pas trop ce qu’ils font. On bidouille nos trucs et on ne se prend pas trop la tête. On vient tous de Province, de lieux plus ou moins paumés, on n’est pas aidés par des parents dans le show business par exemple. On se retrouve vachement là-dedans. Par ailleurs, on est tous les trois très solitaires dans notre travail, on a une approche très similaire et on s’entend hyper bien, on est devenus de très bons potes. Et on a déjà fait un début de collaboration lorsque nous étions à un festival ensemble au ski en décembre [Festival de cinéma européen des Arcs, NDLR]. Au cours d’une nuit où nous étions enfermés à l’hôtel, on a pondu quelques morceaux qu’on a offerts gratuitement en début d’année via un lien de téléchargement.
Ça risque de se reproduire à l’avenir car on s’entend vraiment bien et que c’est cool d’échanger avec eux. On est dans des genres plus ou moins similaires avec chacun nos spécialités. On fonde notre petite famille aussi, on est vraiment une même génération de musiciens électro avec des inspirations plus ou similaires et en tout cas un parcours très similaire.



GBHM : A ce sujet, si on te donne carte blanche pour organiser une soirée, en plus de Fakear et Superpoze, tu inviterais qui ?

Thylacine : Justement, on m’a donné une carte blanche à Angers [au Chabada le 30 janvier 2015 dans le cadre de la release party du nouvel EP « Exils », NDLR]. J’ai invité Superpoze, Théo [Le Vigoureux aka Fakear, NDLR] lui ne pouvait pas venir, et j’ai invité un autre copain qui s’appelle Clément Bazin, un gars qui lui fait du steel drum à la base, qui mélange ça avec une musique qui peut être proche de celle de Superpoze. C’est très chouette. Et j’invite aussi un autre copain d’Angers qui s’appelle Maxime Caouren qui fait des DJ sets hyper pointus et assez fous. Donc voilà, j’ai invité ces mecs-là.

GBHM : Sinon dans les derniers concerts marquants, tu as joué aux Trans le 5 décembre dernier et  tout le monde s’accorde à dire qu’un passage réussi à Rennes est LE tremplin par excellence pour la suite. Enormément de gens peuvent en témoigner, tu as retourné le hall 8. Qu’as-tu ressenti en sortant de scène ?

Thylacine : Honnêtement, j’étais hyper ému parce que c’était une date sur laquelle j’avais énormément travaillé. C’était la première date avec mon ingé lumières qui va me suivre sur certaines grosses dates. Je sortais d’une résidence chez moi au Chabada à Angers justement où on avait bossé à fond. Je crois que le concert qu’on a fait aux Trans c’est une des meilleures presta qu’on ait faites. Même pendant la résidence c’était carrément moins bien. On était tous hyper contents, surtout que c’était assez risqué. L’horaire me faisait un peu peur, tard, à 4h du mat’. Et il s’avère qu’en fait tout le monde s’est rameuté et que ça a été bondé, avec une ambiance folle sans que j’aie besoin de partir en mode club. J’ai juste fait un concert qui me plaisait et qui me ressemblait et ça a super bien marché, ça a été un de mes meilleurs concerts, complètement. Ça nous a tous pas mal marqués et c’était une belle façon aussi de conclure cette grosse année.

GBHM : En parlant de concert, contrairement à pas mal d’artistes électro qui présentent un set souvent formaté, tu n’hésites pas à vivre ton live, en improvisant, MPC autour du cou ou saxo en mains. C’est une forme de liberté que tu revendiques ?

Thylacine : Oui complètement ! C’est un truc que je me bats pour garder. C’est ce qui m’intéresse dans le live. C’est aussi pour ça que je suis seul sur scène, pour avoir une sorte de liberté totale et pouvoir improviser comme je sais que je vais me le permettre ce soir, de casser un peu le truc. Dans mon set, il n’y a rien de programmé, je déclenche à chaque fois tous les petits instruments qui font le morceau. C’est moi qui élabore à chaque fois les structures de mes morceaux, qui amène les trucs et ça m’est arrivé plein de fois de changer de setlist, voire même de créer des morceaux pendant un concert. Je me rappelle d’ailleurs qu’à la dernière Art Is A Live, j’avais fait un rappel qui n’était pas du tout prévu, avec des impros et des mélanges de différents morceaux. C’est ce qui m’intéresse, ce qui me fait vibrer. Et je me bats pour essayer de le garder car ce n’est pas évident, plus on enchaîne les concerts et plus c’est dur d’improviser à chaque fois, mais pour l’instant je garde ça et j’en suis hyper fier. C’est vraiment ce que je revendique en musique électronique, on a justement cette liberté d’être le chef d’orchestre et de tout décider de son live, de partir dans toutes les directions qu’on souhaite. Je trouverais ça terrible de m’en passer, d’appuyer simplement sur play et de faire juste des effets pendant le live. Ce n’est pas possible pour moi. Mais c’est risqué aussi. Il suffit que je sois un peu malade, pas très en forme, ça sera évidemment différent pour ne pas dire moins bien. Mais c’est justement ce challenge qui m’intéresse. Je viens de l’instrument, donc pour moi il faut que ça soit vivant et qu’il se passe quelque chose sinon je me fais chier. C’est hyper égoïste [rires] mais voilà sinon je m’emmerde et je n’ai pas envie de refaire le même show à chaque fois, programmé, c’est un peu nul.

GBHM : Et ton public le ressent !

Thylacine : J’espère !



GBHM : Alors, justement, en assistant récemment à un concert d’Etienne Jaumet de Zombie Zombie qui présentait son nouveau projet « La visite », je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle avec toi. Dans un tout autre registre bien sûr, lui aussi improvise énormément sur scène et … joue du saxophone ! Pour moi, c’est l’un des musiciens contemporains qui comme toi a réhabilité cet instrument un peu décrié, voire moqué. C’est une forme d’hommage à ta double formation classique et jazz au conservatoire ? Qu’est-ce que tu aimes dans cet instrument ?

Thylacine : C’est justement la liberté. Cet instrument, je ne suis pas né avec, mais j’ai fait toutes mes armes avec lui et donc c’est au final celui que je maîtrise le mieux. Je vais être encore plus à l’aise sur un saxophone que sur des machines même si maintenant ça commence à être au même niveau, mais ça va être pour moi un moment de grosse liberté. Ce qui est intéressant avec le saxophone, ce n’est pas de faire des petits gimmicks, des petits trucs sympas mais c’est de faire de l’impro complètement free. C’est justement ça qui m’intéresse. Tu vois, je ne me suis même pas trop posé la question de savoir si le saxo c’est cool avec l’électro, c’est juste l’instrument que je maîtrise le mieux. Je peux complètement partir et vraiment m’amuser. Si je jouais du piano, j’aurais fait des trucs au piano, pareil à la guitare. Par rapport à un même morceau que je vais jouer ce soir au saxo et celui que je faisais il y a deux ans, ça n’a juste rien à voir, parce qu’à chaque fois je change des trucs. Ce n’est pas en référence à qui ou quoi que ce soit, c’est juste un moyen mortel pour se lâcher et créer un truc vraiment vivant. Ça serait trop con de le laisser de côté sachant que je le maîtrise un peu.

GBHM : Une autre caractéristique de ta musique, c’est la présence de voix féminines sur tes EP à côté de morceaux purement instrumentaux. Mais leur utilisation semble s’apparenter à celle d’un instrument de plus, plutôt que de se cantonner aux codes classiques du chant. Tu peux m’expliquer cette démarche ?

Thylacine : Exclusivement féminines, c’est parce que pour l’instant je n’ai pas trouvé de mec ! C’est vachement plus dur de trouver des mecs pour chanter [rires] et surtout les voix masculines c’est vraiment compliqué à mélanger à la musique électronique parfois. Mais j’aimerais vraiment bien. Et par rapport à la voix, je ne suis pas du tout auteur, je n’écris pas de paroles, par contre j’adore le son de la voix, c’est un instrument magnifique et c’est pareil, s’en passer serait stupide. C’est d’une richesse énorme, mais effectivement je n’en ai rien à foutre des paroles. Je l’utilise vraiment pour ses sonorités, sa rythmique, la diction. En général, à chaque fois que je travaille avec des chanteuses, je leur demande d’improviser, de faire plein de trucs, de me donner de la matière et après moi je tape dedans, je trouve juste des mots ou des enchaînements de mots qui m’intéressent et que je vais retravailler, répéter. Pour moi la voix, c’est une grosse source de sons, de textures magnifiques, on s’emmerde jamais avec une voix.

GBHM : Ton univers est également très axé sur le visuel, avec des clips particulièrement léchés, mettant entre autre en scène des danseurs contemporains. Ce croisement entre les disciplines (musique, vidéo, danse), c’est une réminiscence des Beaux-Arts ?

Thylacine : Oui, quand même. J’ai beaucoup travaillé sur la relation musique et image aux Beaux-Arts d’une façon un peu différente car je travaillais sur des partitions, des trucs un peu plus expérimentaux. A la base j’ai conçu Thylacine en me disant que c’était surtout une opportunité de faire plein de choses à côté, c’est ce qui est intéressant en musique, de pouvoir créer un live visuel, de pouvoir travailler sur des clips, d’avoir des pochettes cohérentes qui ont un rapport avec la musique. Tout l’entourage m’intéresse énormément. Pas parce que j’ai envie d’avoir un truc hyper clean, mais juste parce que c’est hyper intéressant comme matériau pour travailler.



GBHM : A cet égard, l’ambiance visuelle créée par les projections de Laetitia [Bely, sa VJ, NDLR] en live, qui réalise un travail formidable, participe au côté profondément organique, animal de tes prestations. Comment se déroule concrètement votre collaboration ?

Thylacine : Et bien ça a pas mal évolué, on commence à bien se connaître. A la base on travaillait ensemble pour déterminer quel genre de visuel pourrait coller avec tel morceau. Vu qu’elle suit ma musique au quotidien, c’est l’une des premières à qui je fais écouter mes nouveaux morceaux. Elle a construit tout un univers autour de ça. Au départ on bossait ensemble, maintenant elle bosse toute seule et on revoit des trucs ensemble pour être sûr que je ne me retrouve pas avec des petits cœurs derrière [rires]. Mais au final elle est complètement libre parce que je lui fais entièrement confiance. Du coup, on a créé un truc qui pour moi est extrêmement important en travaillant avec de la vidéo, c’était que ce soit aussi complètement libre. C’est le problème dans la vidéo à l’heure actuelle : il va y avoir beaucoup de shows qui vont être programmés du fait qu’il y a une vidéo qui tourne, donc il ne faut pas trop dépasser, il faut que ça reste dans les temps. Laetitia, elle fonctionne un peu de la même manière que moi en live, elle n’a rien de programmé, elle a juste plein de matière qu’elle active, qu’elle déforme, elle joue en même temps que moi. C’est ça qui est énorme, c’est qu’elle commence à bien me connaître donc elle sait plus ou moins où je veux aller. Des fois je fais des feintes et je la perds mais en général elle sait très bien où je veux aller. Elle fait une interprétation visuelle assez profonde de ma musique. C’est hyper intéressant d’emmener le public un peu plus loin que juste avoir un mec qui danse avec ses machines. D’autant plus que je fais une musique assez personnelle, en tout cas c’est pas un truc hyper facile à écouter d’un coup comme ça, il n’y a pas de gros tubes où tout le monde est content, donc c’est intéressant d’aller plus loin et d’entourer tout ça.

GBHM : « Intuitive » était la parfaite introduction à ton univers, une phase un peu touche à tout, de tâtonnement pour voir dans quelles directions tu pouvais aller, « Blend » poursuivait la lancée en mélangeant différents styles de manière particulièrement élégante, entre trip-hop et musique club taillée pour les dancefloors, les rythmiques prenant plus de place. « Exil » annonce-t-il une envie d’ailleurs ? 

Thylacine : « Intuitive » c’est hyper clair, il porte bien son nom, exprimant que je ne sais pas trop ce que je fais, je tente des trucs, c’est de la musique électronique, c’est cool. Pour « Exil », j’ai composé un peu tous ces morceaux dans une démarche très personnelle, qui est effectivement une sorte de recherche d’ailleurs, d’idéal à créer. Tous ces morceaux ont un rapport pour moi avec le fait de partir, de quitter son petit cocon, ses anciennes habitudes, ce qu’est ma vie actuellement, quitter tout ce que je faisais avant et m’aventurer dans la musique, créer une sorte de nouvelle famille, un nouveau groupe et un nouveau lieu pour avancer. Tous ces morceaux suivent un cheminement assez logique de conquête de l’ailleurs, dans les émotions véhiculées. Les morceaux pourront parler d’eux-mêmes. En plus le nom de l’EP n’est pas trop mal choisi je trouve dans le contexte actuel. C’est une démarche donc plus personnelle, les morceaux le sont aussi, ce n’est pas un gros EP à tubes que je vais brandir, il s’agit aussi de recherches un peu différentes qui ont découlé de « Blend ». Avec « Blend » j’avais peut-être plus essayé de faire ces morceaux pour un public qui les attendait, alors que celui-ci est un peu plus pour moi.



GBHM : Bon j’imagine que tu es super occupé en ce début d’année avec la sortie de ton nouvel EP, la release party chez toi au Chabada à Angers, la promo et les concerts qui vont suivre. Mais si tu trouves le temps, quel est le concert de ce début d’année qu’il ne faut pas rater selon toi ?

Thylacine : Wow. Euh… je suis tellement enfermé dans mon truc que je ne sais même pas exactement ce qui se passe à côté. Qu’est-ce qu’il y a comme trucs très bien que j’ai envie de voir en concert ? Alors je pense à un truc et je pense que je vais étonner tout le monde mais j’aimerais bien voir The Dø en concert. Parce que j’ai adoré le dernier album alors que ça ne me ressemble pas du tout. C’est vachement plus pop mais je trouve que c’est une pop hyper profonde et très riche, en particulier sur les textes. Je pense qu’ils vont refaire des concerts à Paris et j’aimerais vraiment bien les voir. C’est peut-être le seul groupe pop que j’écoute actuellement et franchement je pense qu’ils ont fait un super travail parce que c’est pas de la pop expérimentale mais y a une approche très intéressante de la chanson pop.

GBHM : Complètement d’accord. Surtout que ça n’a rien à voir avec ce qu’ils faisaient avant. Et en live, c’est assez incroyable.

Thylacine : Oui, c’est aussi ce qu’on m’a dit. Tous les deux sont en plus de très bons musiciens et franchement, vu l’album qu’ils ont pondu ça promet d’être cool.

GBHM : A bon entendeur… Merci William et bon concert !

PROPOS RECUEILLIS ET RETRANSCRITS PAR MAUD
CREDIT PHOTO: ROMAIN RIVIERE