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JMSN : Un homme en mission (Interview VO/VF)

JMSN (prononcer « Jameson ») est un être fascinant, talentueux et à l’évolution – tant musicale que physique – particulièrement singulière.
On vous bassine avec lui depuis suffisamment longtemps pour que ces 4 lettres raisonnent de manière familière dans votre subconscient, qui + est son dernier opus « The Blue Album » figure en bonne position dans notre Top 20 de l’année passée.  
La grande et belle nouvelle c’est qu’il sera parmi nous lors de la soirée Slow Jamz #4, le 16 Avril à la Boule Noire !
On vous en reparlera sous peu et en attendant on vous conseille fortement de choper votre place ICI.
L’occasion rêvée de poser quelques questions à celui qui est à la fois maître et dieu en son propre royaume..




GBHM : Hi JMSN, since a bunch of years you have a solid fan base in the US and you give the impression you lived several lives, artistically speaking anyway ! For readers who do not know you yet, can you tell us about your background?

JMSN : I’ve had an extensive musically journey up to this point. It took me a while to figure it what I want as it takes many others.


GBHM : How would you describe  your evolution, both musical and personal ?


JMSN : Growing and experience lead to the evolution of both. Understand more that I don’t know anything.


GBHM : « The Blue Album » is your second LP as JMSN, what was your approach compare to the previous album (« †Priscilla† ») ?


JMSN : I was in a different place personally and I feel like I had grown and got better musically so I had even more freedom then before. No limits.


GBHM : Each artist has his own way of finding inspiration and compose, what is yours ?

JMSN : Life. Just looking from the outside. Being a messenger of what I receive.


GBHM : You have also participated in many guest appearances or featuring with The Game, Ab-Soul, Ta-Ku, etc ..  is it something you want to continue to do, if yes what will be your next ones ?


JMSN : Yea for sure. Love to step out of JMSN and be creative in a different way. Whoever wants me to and I like their stuff will be the next.


GBHM : You run your own label (White Room Records) on which you published your albums as well as another artist called Pearl. What was the original purpose and what are your goals in the coming year for this label ?


JMSN : Pearl has another album coming. I’m also working on producing another album for an artist on the label. Just trying to put out quality stuff.

 


 

GBHM : Which artists (living or not) as you listening to and appreciate ?

JMSN : Minnie Ripperton is so good! Earth, Wind and Fire has been on a lot as well.


GBHM : In your songs you talk about themes such as love, addiction, lust or pride, almost biblical . You also have a huge cross tattooed on your body,  what is your relationship to religion / God ?


JMSN : It represents stability and foundation. Whatever name you put on it. It’s the foundation of your character I believe.

 


 

GBHM : In « The Blue Album », there are interludes in French, why did you choose this language and how was their writing / recording ?

JMSN : Cause I love other languages they’re exotic to me and a friend knew French. So I wrote down a bunch of stuff and had her recite.


GBHM : A last word for your french audience before your Paris gig on the 16th of April ?


JMSN : Thank you for bringing me out and I can’t wait to play there !

 

Pour nos lecteurs non anglophones, voici la version en VF


GBHM : Salut JMSN, tu bénéficies d’une solide fan base aux Etats Unis depuis un paquet d’années et tu donnes l’impression d’avoir déjà eu plusieurs vies, artistiquement parlant en tout cas ! Pour les lecteurs qui ne te connaissent pas encore, tu peux nous parler de ton parcours ? 


JMSN : J’ai vécu un vaste voyage musical jusqu’à ce jour. Ça m’a pris du temps pour comprendre vraiment ce que je voulais, comme c’est le cas pour beaucoup de monde.

GBHM : Quel regard portes-tu sur ton évolution, tant musicale que personnelle ?



JMSN : Le fait de grandir combiné à l’expérience mène à une évolution à la fois musicale et personnelle. Mieux comprendre qu’au final je ne sais rien.

GBHM : « The blue album » est ton second LP en tant que JMSN, quelle a été ton approche par rapport au précédent (« †Priscilla† ») ?



JMSN : J’étais à un stade différent dans ma vie personnelle et j’ai eu le sentiment d’avoir mûri et d’être devenu meilleur musicalement parlant, donc je bénéficiais de + de liberté qu’auparavant. Pas de limites.


GBHM : Chaque artiste a sa propre manière de trouver l’inspiration et de composer, quelle est la tienne ?


JMSN : La vie. Il suffit simplement d’avoir un regard extérieur. Etre un messager de ce que je reçois.


GBHM : Tu as également participé à beaucoup de featurings (The Game, Ab-Soul, Ta-Ku, etc..), c’est quelque chose que tu souhaites continuer à faire et si oui en as-tu déjà en prévision ?


JMSN : Oui bien sûr. J’aime m’aventurer hors de JMSN et créer différemment. N’importe quelle personne qui souhaite m’avoir et dont j’aime le boulot pourra être la prochaine.


GBHM : Tu diriges ton propre label (White Room Records), sur lequel tu as publié tes albums ainsi que celui d’une artiste qui s’appelle Pearl. Quel était l’objectif initial et quel est l’objectif que tu te fixes pour les années à venir en tant que boss de ce label ? 


JMSN : Pearl va bientôt sortir un nouvel album. Je suis également en train de produire un autre album pour un artiste du label. J’essaye juste de sortir des trucs de qualité.


GBHM : Quels sont les artistes (vivants ou non) que tu écoutes et apprécies ?


JMSN : Minnie Ripperton est tellement bonne! Earth,Wind & Fire étaient au top également.


GBHM : Tu abordes dans tes chansons des thèmes quasi bibliques tels que l’amour, l’addiction, la luxure ou encore l’orgueil. Tu arbores par ailleurs une énorme croix en tatouage, quel est ton rapport à la religion / Dieu ?


JMSN : Ça représente la stabilité et la fondation. Quel que soit le nom que tu mets dessus. Je pense que c’est le fondement de ta propre personne.

GBHM : Il y a dans « The Blue Album » des interludes en français, pourquoi cette langue et comment s’est passé leur écriture/enregistrement ?


JMSN : Parce que j’aime les langues étrangères, je trouve que ça sonne exotique et une amie parlait le français. J’ai donc écrit quelques trucs et je l’ai faite réciter.


GBHM : Un dernier mot pour ton public français avant ton concert parisien du 16 Avril ?


JMSN : Merci de me faire venir ! J’ai vraiment hâte de jouer là-bas !

MAUD ET THOMAS