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Lena and the Deep Soul : Plongée en soul profonde (Interview)

A peine plus d’1 an après la sortie d’un premier album (« Burn« ) plébiscité par la critique, les Montpelliérains Léna and The Deep Soul reviennent avec un EP de 5 titres sacrément efficaces.
Du funk authentique et moderne à la fois, un groove parsemé de sensualité grâce à la voix de Léna, bref de quoi caresser 
nos oreilles comme il faut.
Le percutant et entraînant « Trippin » – avec son synthé, digne héritier des meilleurs productions funk françaises des 90’s – 
donne à la fois le ton et son nom à cet EP qui recèle de pépites made in France.
J’ai voulu en savoir plus et je suis allé poser quelques questions à la demoiselle..



GBHM : Depuis quand chantes-tu du funk ?

Léna : Depuis pas mal d’années, mon premier groupe avec lequel j’ai fait mes premières compos s’appelait Cosmic Slop, c’était en 1994.


GBHM : Comme l’album de Funkadelic ?
 

Léna : C’est ça !

GBHM : D’où te vient cette manière de chanter, en y mettant de la sensualité ?

Léna : C’est dû à un goût immodéré pour Curtis Mayfield ou Marvin Gaye. J’aime les chanteurs et chanteuses à voix bien sûr, mais je suis beaucoup plus touchée par celles et ceux qui murmurent, minaudent, laissent leur sensualité s’exprimer.
 

GBHM : Sur scène c’est plus à une Betty Davis que tu me fais penser, avec ce côté sexy..
 

Léna : Je ne t’ai cité que des chanteurs, mais tu as vu juste, niveau chanteuse Betty Davis est une influence.


GBHM : Qui sont les Deep Soul ?
 

Léna : Tu veux parler de la façon dont j’ai créé le groupe ?


GBHM : Oui, comment s’est formé le groupe ? C’est toi qui les a réunis ?

Léna : Oui je suis la fondatrice du groupe. Après avoir chanté dans différentes formations, j’ai voulu créer un groupe qui me ressemble vraiment, un groupe qui chante le fun et la joie de vivre. Je les avait tous croisés avant, dans certains projets, en concert, en festival, mais pour la plupart ils ne se connaissaient pas.
Par exemple, avec Lionel le bassiste,  on a joué ensemble dans Cosmic Slop et on a même fait un album ensemble dans un groupe de trip hop que nous avions créé en 1999 : Juice.
Bref je les ai appelés les uns après les autres et tous ont répondu présent. De là a démarré l’aventure LDS en 2010.

GBHM : Comment s’est passée la conception des morceaux, que ce soit sur « Burn«  ou « Trippin«  ? 

Léna : J’ai fait mes maquettes dans mon coin et ensuite on a bossé les arrangements ensemble.


GBHM : Tout part de tes inspirations. Ta musique te ressemble donc vraiment, comme un besoin de te lâcher et de profiter du moment ?

Léna : Exactement ! Disons que ma philosophie est : C’est pas sérieux la vie, on est juste de passage pour un court instant sur cette planète, alors soyons joyeux.


GBHM : En dehors du funk, tu écoutes quel genre de musique en ce moment ?

Léna : J’écoute tous les styles, je suis toujours curieuse. Ça peut aller de la pop à la chanson française. Demain par exemple je vais voir Arthur H, mais samedi dernier j’ai vu Truffaz. Je vais aussi voir beaucoup de groupes en développement, c’est important pour moi.


GBHM : Quels sont tes projets avec le groupe pour la suite de l’année ?

Léna : Tourner, faire découvrir ce nouvel EP et faire de ces concerts une véritable fête à chaque fois.


GBHM : Tu as des dates de concerts en particulier à annoncer ?

Léna : A Paris, à la Bellevilloise, le 10 juillet. Et Etienne (NDLR : Etienne DJ Atn Dupuy) veut nous programmer à nouveau en 2015. A suivre donc …

Rendez-vous donc à la Bellevilloise le vendredi 10/07 (dans le cadre des soirées Big Bang Gang) et pour suivre nos amis en tournée c’est ICI que ça se passe !
 
ARNOLD