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Le Cabaret Vert : du 25 au 28 août 2016 à charleville-mézières (présentation)

Chez GBH Music, on aime particulièrement ce rendez-vous du dernier week-end pré-rentrée pour de multiples raisons: en plus de son line-up délirant, il propose la meilleure bouffe de festival possible, entre cuisine traditionnelle locale (mention spéciale à l’incontournable cacasse à cul nu) et street food de qualité, le tout estampillé restauration durable. Et il ne s’agit pas ici d’un label bidon, mais d’une vraie démarche privilégiant les producteurs du cru (et la vaisselle biodégradable). Quant à l’incontournable partenaire houblonné de tout festivalier, après avoir éclusé tous les stands interchangeables des autres rassemblements musicaux de l’été, on se réjouit de retrouver l’offre pléthorique de petites mousses belges et ardennaises aux noms évocateurs, de la Margoulette IPA à la Chimay Dorée en passant par l’Oubliette triple.

L’équipe de passionnés qui organise le Cabaret Vert met depuis ses débuts un point d’honneur à privilégier la qualité de l’accueil, ce dont nous pouvons largement témoi-gner,après bon nombre d’éditions passées en leur compagnie. Son adorable directeur Julien Sauvage souligne qu’un nouvel effort a été fait cet année sur la scéno, le festival devant rester une sorte de « rêve éphémère », sans branding outrancier comme on peut retrouver sur certains autres festivals. Ici, pas d’augmentation exponentielle de la jauge, l‘évolution se veut plus qualitative que quantitative, faisant perdurer les liens créés avec le tissu associatif local.

Quant à la fabuleuse prog musicale réalisée sous la houlette du passionné Christian Allex, lequel a souhaité resserrer le propos sur des groupes liés les uns aux autres, elle promet comme toujours de la découverte, du fun et du lourd, dont voici notre sélection aux petits oignons.

Les madeleines de notre adolescence

Attention, artistes cultes.

Entre le grunge habité des L7, le rock mélancolique de Grandaddy et le métal protéiforme inclassable de Mass Hysteria, c’est le revival assuré de nos années collège.

Côté rap, c’est l’immense Nas qui viendra souffler un vent East Coast sur les Ardennes. Illmatic forever.

Deryck Whibley ayant apparemment chassé ses démons, c’est avec jubilation que nous reprendrons les hit « In too deep » et « Fat lip » de nos scotchages MTV avec Sum 41.

La touch électro

Avec le retour du duo Cassius, l’invitation au voyage de Molecule, la minimale entêtante de Comah, les basses puissantes de Torb, l’electronostalgia de M83 et la house sexy de Club Cheval, Charleville aura tout pour se transformer en dancefloor géant.

Sans oublier les vénérés Miike Snow, Kings of the North de l’efficacité.

Les extraterrestres

Dans le genre hybridation hip-hop / soul / R&B, on se réjouit de la venue des californiens The Internet (ex-Odd Future), du rejeton spirituel de Dr Dre, Anderson .Paak et de la hit-makeuse Bibi Bourelly (« Bitch better have my money » de Rihanna, c’est elle).

Perché parmi les perchés, notre chouchou Jacques nous surprendra encore en bricolant son électro rigolo avec des objets du quotidien.

Le Carolo Orchid Club, lui aussi un peu barré, promet un concert à son image.

Le croisement improbable entre blues du désert et rock à grosses guitares, ce sont les Maliens de Songhoy Blues qui l’ont (très bien) réussi.

Les rockeurs chers à nos cœurs

Un live des sales gosses britons de Fat White Family, c’est l’assurance d’un joyeux bordel jouissif sur un air de Punk is not dead. Si si la famille déglingos.

Le garage-rock du quatuor de Louisiane Seratones a enchanté nos oreilles depuis la sortie de leur premier album « Get Gone » sur Fat Possum (coucou les Black Keys); on attend avec impatience leur prestation qui promet d’être jubilatoire.

Du gros riff qui tâche et des incartades blues, c’est le retour de la classe américaine avec le trio Highly Suspect !

Côté psyché, on est rincés entre Anton Newcombe et son culte The Brian Jonestown Massacre d’un côté, et les foufous King Gizzard & The Lizard Wizard (petits protégés de John Dwyer de Thee Oh Sees) de l’autre.

Les rockeurs-fermiers (comme quoi, rien n’est incompatible) de The Inspector Cluzo sont tellement dans l’esprit du CV que c’eut été un crime de ne pas les inviter.

Les popeux hexagonaux

La pop psychée, noisy et shoegaze de Yeti Lane (dont certains membres sont en Terre connue à Charleville) devrait faire son petit effet.

Le trio rémois Judy ne viendra pas de très loin pour présenter sa pop électronisée.

Le clip foufou de « Players » nous a carrément donné envie de découvrir sur scène les zombies de Black Bones, emmenés par un ancien des regrettés Bewitched Hands.

Et enfin l’une de nos formations françaises préférées, les classieux Grand Blanc seront à leur habitude tout en intensité.

Pour découvrir le reste de la programmation et acheter vos billets, c’est ici que ça se passe !

MAUD