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Sóley : On an Iceland (Interview VO/VF)

Jeune femme à la sensibilité débordante, Sóley a récemment publié un second album intitulé « Ask the deep« .
Voyage poétique et sombre, il fait se côtoyer des monstres que l’on suppose tout droit sortis de « Where The Wild Things Are » avec des vaisseaux fantômes, fruits de l’imagination de cette jeune maman.
En attendant son concert le 1er Octobre prochains aux Etoiles, on a cherché à en savoir un peu + sur elle.
Ask Sóley..

GBHM : How would you describe your lyrics to someone who hasn’t heard you before ?

Sóley : Quite weird poems or surreal stories with a taste of darkness in them.


GBHM : You are a singer-songwriter and above all a pianist, which classical artists are for you an inspiration ?

Sóley : I’m a big fan of Philip Glass, Steve Reich, Chopin, Olivier Messian, Shostakovits and many more!


GBHM : Do you agree on this statement:  in your last album « Ask the Deep« , even if there is no happy ending brought by the lyrics, the piano refrain balances this poetic sadness leading to an optimistic opening with the 8th track « Dreamers« .

Sóley : Uh yeah, « Dreamers » is at least my happy pop song on the album and I feel like the intro shines like when the sun rises !



GBHM : You are playing a very delicate music, would you rather play in private and closed spaces than open air festival as in Shibuya (1.300 people standing) ? How do you prepare yourself for that kind of show ?

Sóley : I like playing both close and intimate shows and big ones. I feel like there is a little more pressure when I play small shows but it’s still so nice to see the people and feel how near they are. I usually get a little nervous before shows but I just try to shake it out !




GBHM : Would you like to join for a track or too other musicians as you did in the past with SeaBear or would you rather keep on performing as a soloist who performs with a reduced band ?

Sóley : I’m always up for collaborations with other musicians but right now my solo project takes so much time I don’t have an extra time for anything else. But hopefully in the future I’ll be able to play more with my friends.


GBHM : For « Kromatik« , you composed the music for theaters and for movies. In this new album, were you influenced by a movie or a play in particular ?


Sóley : No, not really. First I was inspired by the sea and how deep and big it can be but it kinda changed and as I went further into the composition and recording I went 100% personal so this album ended being much about my mind and my personal fight with it.

GBHM : You are touring since the end of April in Japan and in Europe, what is your best memory so far? Are you planning a tour in the USA ?

Sóley : We always say that « what happens on tour stays on tour » so I’ll say that my best memory so far is when I arrive back home from traveling and I see my one year old daughter after a while. She smiles but kind of can’t belive I’m there. Then she realises and starts crying! It’s so funny and beautiful.

Pour nos lecteurs non anglophones, voici la version en VF



GBHM : Comment décrirais-tu les paroles de tes chansons pour quelqu’un qui ne t’aurait jamais entendue ?

Sóley : Des poèmes assez étranges ou des histoires surréalistes avec une pointe de noirceur.


GBHM : Tu es auteur-compositeur mais avant tout une pianiste, quels sont les artistes de musique classique qui t’inspirent ?

Sóley : Je suis une grande fan de Philip Glass, Steve Reich, Chopin, Olivier Messian, Shostakovits et bien d’autres encore !


GBHM : Es-tu d’accord avec cette affirmation : dans ton dernier album « Ask the Deep« , même si les paroles n’apportent pas de happy ending, le refrain au piano compense cette tristesse poétique qui nous transporte vers une ouverture optimiste à la 8ème chanson « Dreamers« .

Sóley : Oh oui, « Dreamers » est de loin ma joyeuse chanson pop de l’album et j’ai le sentiment que l’intro brille tel le soleil qui se lève !

GBHM : La musique que tu joues est très délicate, préférerais-tu jouer dans des lieux intimistes ou plutôt dans des scènes ouvertes lors de festival comme à Shibuya (1.300 personnes) ? Comment te prépares-tu pour ce type de concert?

Sóley : J’aime jouer autant pour des concerts intimistes que pour des concerts beaucoup plus importants. J’ai le sentiment qu’il y a plus de pression lorsque je joue des petits concerts mais c’est tellement bien de voir les gens et de pouvoir ressentir leur présence proche. Je suis souvent anxieuse avant les concerts mais j’essaie juste de m’en débarrasser !


GBHM : Cela te plairait de rejoindre d’autres musiciens pour une chanson ou deux comme tu l’as déjà fait pour SeaBear ou préfères-tu continuer à jouer en solo avec un petit groupe ?

Sóley : Je suis toujours partante pour des collaborations avec d’autres musiciens mais actuellement mon projet solo me prend trop de temps. Je n’ai plus le temps pour rien d’autre. Mais heureusement dans un futur proche je serai capable de jouer plus avec mes amis.


GBHM : Pour « Kromatik« , tu as composé la musique pour des films et des pièces de théâtre. Dans cet album, as-tu été influencée par un film ou une pièce en particulier ?

Soley : Non, pas vraiment. Au début j’étais inspirée par la mer et la profondeur, l’étendue mais cela a change et je suis allée plus loin dans la composition et l’enregistrement je me suis centrée sur le personnel à 100% alors cet album a fini par être beaucoup plus sur mon esprit et mon combat personnel.


GBHM : Ta tournée a pris fin en Avril au Japon et en Europe, quel serait ton meilleur souvenir ? Prévois-tu une tournée aux USA ?

Sóley : On dit toujours que « ce qui se passe en tournée, reste en tournée«  donc je dirais que mon meilleur souvenir est quand je rentre à la maison après avoir voyagé et que je retrouve ma fille d’un an que je n’ai pas vue depuis un bon moment. Elle sourit mais sans vraiment réaliser que je suis là de nouveau. Lorsqu’elle finit par réellement s’en rendre compte elle se met à pleurer ! C’est très amusant et très beau.

PROPOS RECUEILLIS ET TRADUITS PAR FRED