Accueil » John Milk : « Treat Me Right » (Streaming)

John Milk : « Treat Me Right » (Streaming)

La pochette de « Treat Me Right » reflète bien l’esprit vintage et la musique de l’album de John Milk, du groove qui sonne comme dans les années 60 et 70, intégrant ses diverses influences, mais avec la modernité et l’envie d’une nouvelle aventure du haut de ses 30 ans.
En effet, John aime beaucoup le hip hop et le reggae (qu’il a déja pratiqué), mais c’est aujourd’hui avec la soul et le funk que le succès s’offre à lui.
Lyonnais d’origine, ce chanteur et claviériste nous livre avec ses potes Rémi Henrot (batterie), Nicolas Morel (basse) et Bruno « Patchworks » Hovart (guitare) un album qui va se faire une bonne place dans le monde du funk français.

10 morceaux et 2 remixes (par Bruno Hovart, également producteur de l’album et figure incontournable depuis 15 ans sur la scène groove française) composent cet opus, dont la sortie suit de près un concert complet à la Maroquinerie en première partie de leurs potes les Dafuniks.
Le premier morceau « Treat Me Right » s’ouvre sur un son d’orgue d’église pour ensuite basculer dans un groove qui vous emporte sans vous demander votre avis, le tout appuyé par la voix si singulière de John.

« Never Give It Up », le 2eme morceau plus funky notamment grâce à la guitare rythmique est très efficace et tranche avec le titre suivant « Tears », de la pure soul 60’s..

On repart ensuite sur la piste de danse avec le funk de « Till Our Soul Gets Up » et le plus californien « Just a Feeling », « Dirty Funky » tube disco aux accents reggae toujours porté par le clavier de John et une guitare rythmique au top, tout comme « Supa Dancing » qui vous ramène illico au centre de la piste pile sous la boule à facettes.
Je n’oublie pas « Heartaches » et « Give Me More Than Time », 2 balades soul ultra captivantes qui figurent parmi mes morceaux préférés de l’album.

Bref, j’ai craqué, j’ai adoré l’album de John Milk, une figure montante à suivre de près qui n’a rien à envier à nos américains préférés des labels Stone Throw ou Daptone Records.
Si vous avez l’occasion de les voir en concert, il se peut qu’à un moment, John se lève de son clavier et vous montre son déhanché unique, comme ce fut récemment le cas au Café de la Danse (en 1ère partie de Bettye lavette, excusez du peu).
On reparle de lui très vite !

 ARNOLD